Libellés

jeudi 17 août 2017

Poème

Le quadricèle de pierres

Dans un mur à l'horizon
Aux abords d'une maison
Angulaires et solitaires
Se dressaient les quatre pierres
4 hommes pour une pierre: Malansac en 2012

Quatre pierres et quatre histoires
Dont je ne sais qu'un fragment
Une première vers l'océan
Tombée dans un gouffre noir

La seconde secrète et douce
Ensevelie sous la mousse
Gardienne de quelques trésors
Dans les reflets d'ambre et or

La troisième plus singulière
Vallée du Daoulas en 2016
Et en façade exposée
Pierre de vieux mur, façonnée
Sur laquelle pousse le lierre

La quatrième voyez-vous
Est dernière au rendez-vous
Sur le seuil d'une maison
Aux murs bleus de vieux moellons

Dans les landes aux rochers bleus
Le quadricèle me ramène
A ce temps d'avant Beltaine
Où s'allumaient de grands feux.

6 commentaires:

  1. 4 hommes pour une pierre! Sur cette représentation intéressante il est possible de voir que la technique du rondin est utilisée. Mais lorsque les énormes pierres devaient faire des kilomètres depuis leur point d'extraction jusqu'à leur point d'édification, quelle technique les hommes pouvaient-ils alors utiliser pour déplacer de tels poids sur des terrains accidentés?

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Jean-Yves.Ils devaient disposer en effet d'une organisation et de moyens. L'exemple du menhir Er Grah de Locmariaquer, le plus grand d'Europe avec ses 20m60 et ses 285 tonnes est parlant: une dizaine de kilomètres de transport dont une grande partie sur barge, une rampe d'accès sans doute graissée, des rouleaux, chêvres, cordages et certainement des centaines de participants.... ces prouesses nous laissent perplexes et admiratifs.

    RépondreSupprimer
  3. Salut Pierre,
    je pense que tu as certainement lu comme moi, concernant une découverte faite par des égyptologues allemands, que nous avions découvert le secret des bâtisseurs de pyramides. Il y avait d'énormes blocs de pierre qui pesaient des tonnes et qui se trouvaient impliqués dans une architecture complexe, révélant un degré sophistiqué sur la forme et la manière d'imbriquer une pierre dans une autre, au dixième de millimètre. Le secret a été percé: en réalité c'est de la pierre reconstituée, une sorte de béton naturel qui a été coulé dans des coffrages. Une fois devenu dur, les bâtisseurs supprimaient le coffrage. C'est comme cela que l'on trouve d'énormes pierres aux formes bizarres, imbriquées de manière surprenante les unes dans les autres que ce soit en Egypte ou que ce soit au Pérou! Il fallait y penser. Cela reste tout de même surprenant que ces gens aient pensé à une telle technique!
    Maintenant, le Granit de Er Grah de Locmariaquer serait-il en granit reconstitué, lui aussi? Une étude a-t-elle été faite sur le sujet?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. là on est certain qu'il s'agit bien d'orthogneiss brut et non de granite C'est ce qui permet de retrouver le gisement d'extraction; aucun procédé du genre de celui que tu signales et qui me surprend beaucoup car on ne peut pas confondre un solide moulé et un solide naturel, question de structure minérale

      Supprimer
  4. Ce texte ressemble fort à une allégorie, reste à en trouver la clé.JLM

    RépondreSupprimer
  5. quatre hommes ou quatre ombres sur un mur?Etrange histoire. JLM

    RépondreSupprimer