Mirage
Un corps sur un mur au soleil
L'azur sans mesure l'émerveille
Les découpures sur lui des ombres
Un visage baigné de lumière
Apaisé sur son lit de pierres
Bel arlequin au schiste sombre
L'esprit libéré vagabonde
Chevauche l'onde des verts épis
Le souvenir d'une harmonie
Sur les rivages d'un autre monde
Les ombres annoncent la nuit qui vient
Un disque blanc, clarté lunaire
Eclaire alors le mur de pierres
Sur lequel je ne vois plus rien
Par l'océan mouvant des blés
S'échappe et vogue l'imaginaire
Dans la clarté crépusculaire
S'ouvre à nouveau le temps des fées.
Photos: champ de blé sur la Lande de Rosquelfen en face du Bonnet Rouge et flore rase dans les débris d'ardoises du Liscuis.
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