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vendredi 9 septembre 2011

poème

Le Breuil du Chêne

C'est un jour de grand vent, pluvieux et sans lumière
Je pénètre en sous-bois par une sente inconnue
Un amas de rochers telle une muraille austère
S'élève devant moi surplombant les feuillus

Soudain sur une dalle au relief étonnant
Un oiseau immobile, un vieux corbeau du Breuil
A l'oeil brillant et noir me regarde fixement
Serait-ce un signe funeste dans la forêt en deuil?

Les nuages se déchirent et laissent un instant
Un rayon lumineux éclairer le visage
D'un géant solitaire figé vers le levant
Où niche l'oiseau noir impassible et sans âge.

Le géant au corbeau est gardien d'une porte
Qui par le Breuil s'entrouvre sur un mystère ancien
Celui qu'un druide jadis dans cette place forte
Fit graver dans la pierre pour ses frères humains.

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